Hommage au Dr. Gottfried Hertzka

- La découverte d'une médecine holistique unique -

Les composants essentiels de la thérapeutique hildegardienne

Bien chers amis de sainte Hildegarde !

La création de cette première université dédiée à sainte Hildegarde, en France, est basée sur la découverte de la science médicale de sainte Hildegarde, grâce au docteur Gottfried Hertzka qui, à Constance, sur le lac du même nom, a été le premier médecin à expérimenter les remèdes de la Sainte sur ses patients, peu après la fin de la deuxième guerre mondiale.

1. Premier composant : L'achillée (Ausprache : Akilé) millefeuille, qui guérit les blessures internes et externes.

De nombreux patients souffraient, à l'époque, de blessures par balles, le plus souvent infectées, d'amputations et de problèmes de cicatrisation. Il n'y avait pas encore d'antibiotiques. Le Dr Hertzka alla donc cueillir des fleurs et des feuilles d'achillée dans ls champs ; il les fit bouillir dans de l'eau, donna cette tisane à boire aux malades, et appliqua les feuilles et fleurs, en compresse stérile, directement sur les plaies purulentes, en suivant les consignes et la promesse de Ste Hildegarde : „L'achillée millefeuille guérit les blessures internes et externes.“

A sa grande surprise, il vit se produire une choses fantastique : au bout d'à peine dix jours, les lésions infectées guérissaient sans problème ! Il est ainsi le premier médecin à avoir découvert l'achillée comme remède pour la cicatrisation des plaies!

Aujourd'hui, soixante-cinq ans après cette découverte, nous pouvons affirmer, après avoir soigné des milliers de patients, que l'achillée est effectivement le meilleur moyen de soigner les blessures, y compris lors d'interventions chirurgicales : les lésions guérissent vite, au plus profond des tissus, et même les blessures infectées par des staphylocoques multirésistants, cicatrisent parfaitement, grâce à l'achillée, là où tous les antibiotiques ont échoué.

Je vais vous montrer maintenant une photo du professeur DeBakey, un pionnier de la technique du pontage, à Houston, USA. Le docteur DeBaky était tombé malade, à l'âge de (97) quatre-vint-dixsept ans, après l'opération réussie d'un anévrisme, dans sa propre clinique. Pendant deux ans, il avait souffert d'un problème de cicatrisation lié à une infection. Tous les antibiotiques du monde n'avaient pu l'aider. Il était moribond, les antibiotiques ayant, de plus,
provoqué une diarrhée. Son épouse m'appelle alors au téléphone : „Mon mari est en train de mourir, est-ce qu'avec Hildegarde, on peut encore tenter quelque chose ?“ J'ai conseillé à Mme Debaky de lui faire manger une soupe à la farine blanche d'épeautre, à raison d'un litre chaque jour, en y ajoutant un peu de sel et de serpolet. Trois semaines plus tard, je recevais un appel me disant que tout était rentré dans l'ordre, si ce n'est que la blessure postopératoire était encore infectée et douloureuse. J'ai alors conseillé à Mme DeBaky de traiter la plaie avec de l'achillée millefeuille : elle devait faire infuser un sachet de tisane dans de l'eau bouillante, faire boire l'infusion à son mari, et appliquer ensuite le sachet tiède sur la blessure. Une semaine plus tard, elle m'appelle au téléphone : « La blessure est guérie ! ».

Le professeur DeBakey, extrêmement heureux, m'invita alor à venir passer deux semaines chez lui, au Texas. Qui était ce pionnier, le docteur Hertzka qui, presque huit cents ans après Hildegarde de Bingen, avait redécouvert sa science médicale, et suscité de par le monde un grand intérêt pour les oeuvres de la Sainte ?

Le docteur Gottfried Hertzka est né le (12) douze octobre (1913) mille neuf cent treize à Bad Gastein, en Autriche. La maison où il est né se trouve directement à côté d'une grande chute d'eau, qui se déverse dans un grondement tel que l'on se s'entend plus parler. Son père était, comme son grand-père, médecin thermal à Bad Gastein ; tous deux étaient protestants, tandis que sa mère était une catholique très pieuse, originaire de Bohême. Le Dr Herzka a passé sa jeunesse dans la ville de Paracelse et de Mozart, à Salzbourg, où il a réussi son baccalauréat. Sa matière préférée était le latin. Il a ensuite étudié à Vienne, où il a été promu docteur en médecine. C'est dans cette même ville que son oncle lui avait offert le traité de médecine de Hildegarde de Bingen „Causae et Curae“, (Les causes et les remèdes), qui l'avait absolument fasciné. Il avait découvert dans cet ouvrage, un chapitre consacré à la genèse du cancer. L'une des causes était liée à la précancérose, et sa prévention consistait en l'élixir de lentilles d'eau. Il avait trouvé aussi une deuxième cause du cancer: les pediculi, de tout petits virus, auxquels il avait consacré son premier ouvrage sur la médecine de Ste Hildegarde : „Des Pediculi – un grand danger pour la vie.“ Le jeune médecin décida de se lancer dans la recherche sur le cancer, en rêvant d'avoir du succès et de devenir riche.

Mais tout se passa autrement qu'il ne l'avait imaginé : Peu après ses études, il dut reprendre le cabinet d'un collègue contraint d'effectuer son service militaire. A cette période, il lui fut demandé de recenser tous les handicapés, en vue de les euthanasier. Indigné, il avait déchiré l'ordre et détruit, bien ostensiblement, un portrait d'Hitler sous les yeux de ses patients, dans la salle d'attente. Le fait fut dénoncé, et le Dr Hertzka se retrouva interné dans un établissement pénitentiaire pour grands criminels, à Landshut, en Bavière. La direction de la prison fit appel à ses services comme médecin. C'est ainsi qu'il fit la connaissance de tous les détenus, qu'il soigna avec les moyens du bord. En (1945) mille neuf cent quarante-cinq, la maison d'arrêt fut libérée par les Américains, et le Dr Hertzka, qui n'avait plus que la peau et les os, fut enfin relaxé.

2. Composant numéro 2 : Le grand épeautre, fondement de la thérapeutique hildegardienne.

Désormais, pour la médecine de sainte Hildegarde, la voie était libre. Le Dr Hertzka alla s'établir à Constance, car il s'attendait à ce que l'on y cultivât le grand épeautre, qui constitue la base de l'alimentation hildegardienne. Mais les nazis étaient passés par là aussi. Ils avaient interdit la culture de l'épeautre du fait de son rendement, bien inférieur à celui du blé. Le Dr Hertzka s'en procura donc dans la Suisse voisine, et imprima des feuillets publicitaires, en proposant l'épeautre aux étudiants, et aux personnes âgées ou très amaigries. Mais les gens avaient alors d'autres préoccupations, et n'avaient guère les moyens d'acheter de l'épeautre suisse, qui était assez cher.

Il fallut attendre trente-cinq ans, avant que je ne réussisse à introduirev clandestinement des semences de grand épeautre de Suisse en Allemagne, pour en confier la culture à la famille Müller, de Kaltbrunn, non loin de Constance. Depuis, les Müller en cultivent quarante hectares par an, et il n'y a guère de pays où ils ne vendent leur grand épeautre non hybridé, de la variété « Oberkulmer Rotkorn » (grain rouge d'Oberkulm).

On peut se désormais se procurer du grand épeautre non seulement dans toute l'Allemagne, en France, mais aussi dans toute l'Europe, aux USA et en Australie. Le grand épeautre sera d'ici quelques années le thérapeute de toutes les personnes que ce grand monstre qu'est le blé, dit « Weizenfranken » en provenance des USA, a rendus malades. Ce blé, génétiquement modifié et mille fois hybridé, détruit la muqueuse intestinale par ses nombreuses protéines, et peut ainsi causer des maladies auto-immunes. Il provoque aussi la maladie coeliaque (intolérance au gluten), et attaque le système nerveux, en déclenchant des démences, comme la maladie d'Alzheimer. Ces protéines toxiques que sont les gliadines ouvrent les récepteurs d'opiacés dans le cerveau, et déclenchent une sensation de faim permanente, ce qui mène à l'obésité, au diabète et à l'hypertension dont souffrent tant de gens.

Cette monstrueuse céréale américaine est encore interdite dans l'Union Européenne, mais un accord de libre-échange avec les Etats-Unis doit prochainement en autoriser la vente dans toute l'Europe. Nous conseillons à presque tous nos patients de consommer du grand épeautre, sous n'importe quelle forme, trois fois par jour : Le matin : le fameux „habermus“ ou bouillie d'épeautre , et comme boisson, du grand épeautre torréfié, appelé aussi „café d'épeautre“.

A midi:
Du riz d'épeautre De l'épeautre perlé
Des pâtes d'épeautre,
Des „spätzle“ d'épeautre
De la soupe de semoule d'épeautre aux légumes
De la laitue avec des grains d'épeautre

Le soir:
Du pain d'épeautre ou une soupe d'épeautre égrugé.

Une observation critique montre que les succès du traitement par des cures d'épeautre sont, à quatre-vingt-dix pour cent, le résultat du passage radical à la consommation de grand épeautre, au détriment du blé. Mais cela concerne uniquement la consommation de l'épeautre à trois génomes, autrement dit, le grand épeautre ou Triticum spelta, non hybridé pendant cinq mille ans, avec ses cinq variétés pures que sont: l'Oberkulmer Rotkorn, le Tyrolien Rouge, le Frankenkorn, le Schwabenkorn et l'Ostro. Il ne s'agit ni de l'engrain, appelé aussi « petit épeautre », ni de l'amidonnier, qui lui, a deux génomes. Même en l'absence d'études cliniques à vous présenter, notre expérience médicale, qui porte sur plus de (30.000) trente mille patients, et sur une période de (80) quatre-vingts ans, constitue une preuve convaincante de l'efficacité des cures de grand épeautre.

3. (Composant numéro 3) : Le galanga et le vin au persil – la petite cure pour le coeur

A Constance, le Dr Hertzka s'est d'abord consacré aux préparations de Ste Hildegarde, en étudiant les textes latins du „Causae et Curae“ (les Causes et les remèdes), ainsi que de son « Physica » (le Livre des subtilités des créatures divines). L'un de ses plus grands succès est « le vin au persil», qu'il faisait préparer dans une pharmacie de Constance. Il gagnait alors sa vie comme médecin de garde ; c'est à ce moment-là qu'il découvrit que le galanga officinal était le meilleur et le plus efficace des moyens pour remédier aux douleurs d'une angine de poitrine, à une attaque d'apoplexie, un AVC, ou à une perte soudaine de l'audition. Au lieu d'administrer de la nitroglycérine à ses patients, pour combattre leurs douleurs, il leur mettait du galanga sur la langue, et répétait cette action trois fois, jusqu'à disparition des douleurs. Il leur évitait ainsi, presque toujours, la prescription habituelle de nitroglycérine et un séjour à l'hôpital.

Suite à ma monographie, agréée par l'Office Fédéral d'Hygiène Publique, le galanga est aujourd'hui reconnu pour son efficacité et son absence d'effets secondaires. Il soulage de manière aussi rapide qu'efficace, les douleurs, faiblesses et syncopes d'origine cardiaque ; il vient en aide en cas de collapsus cardio-vasculaire, de fatigue extrême, d'attaque d'apoplexie, de baisse de l'audition ou d'infarctus du myocarde. Il remplace parfaitement la nitroglycérine, et devrait toujours être à portée de la main, pour prévenir, aussi vite qu'efficacement, l'infarctus.

4. Composant numéro quatre : L'élixir de lentilles d'eau, un moyen de prévenir le cancer

L'une des contributions majeures du Dr Hertzka est l'élaboration d'une prévention du cancer et de son stade antérieur, la précancérose. La genèse et le traitement du cancer sont parfaitement décrits dans le traité de Ste Hildegarde sur les “Causes des maladies et leurs remèdes“: “Les chairs et les veines de l'homme enflent, du fait de diverses humeurs nocives, de même que la farine gonfle sous l'effet de l'eau. Il arrive que les humeurs provenant du coeur, du foie, des poumons, de l'estomac et des autres viscères, si elles sont contraires et qu'elles prolifèrent, aient parfois du mal à circuler, du fait de leur viscosité et de leur tiédeur. Si elles demeurent dans l'organisme humain, elles le rendent malades, tandis que si elles sont évacuées, l'homme retrouve la santé. » CC 154,18 S. 233

C'est surtout le stade préliminaire du cancer, appelé „Vicht“ chez Hildegarde, ce qui correspond à la « précancérose », qu'il est possible de déceler d'après les cinq symptômes suivants:

Premièrement : Le coeur – des problèmes cardiaques constants : des douleurs, une faiblesse, des palpitations...
Deuxièmement : Les poumons – un rhume à répétition que l'on traîne, une bronchite ou la grippe.
Troisièmement : Le foie – une faiblesse hépatique, une hépatite, une cirrhose du foie.
Quatrièmement : Des remontées acides, des brûlures d'estomac, des flatulences, une inflammation du colon, une constipation alternée de diarrhées.
Cinquièmement : des affections rhumatismales, ou des douleurs abdominales intenses, coliqueuses, qui affectent le corps entier.

Pour ces cinq signes annonciateurs d'un cancer, il y a un seul remède : “l'élixir de lentilles d'eau“, grâce auquel on peut éviter que la précancérose ne se transforme en cancer. Répétons-le : Mieux vaut prévenir que guérir ! Qui d'entre vous aurait envie d'avoir un cancer ?! Ce même remède est utilisé également dans la phase post-opératoire, afin d'éviter toute récidive tumorale ; il s'est avéré extrêmement utile pour renforcer les défenses immunitaires des patients cancéreux. Un autre moyen de combattre le cancer, est ce remède particulier qu'est l'„Anguillan“, qui recherche et dissout toutes les micro-métastases, et chasse les douleurs dues au cancer : „Si l'organisme humain est intérieurement si attaqué par les virus (du cancer), qu'il prenne de l' »Anguillan » : un extrait de miel, de vin et de vinaigre de vin, préparé avec de la bile d'anguille, du gingembre, du poivre long, de la grande balsamite, ainsi que de la poudre de bec de vautour. Les virus présents dans le corps en pâtiront et mourront, tandis que le tissu adipeux se régénérera. » La découverte et la mise au point de l'élixir de lentilles d'eau, de la crème à la violette, et de l'“Anguillan“ pour la prévention du cancer, sont d'une importance inestimables, depuis que le cancer est devenu, après l'infarctus du myocarde, la deuxième cause la plus fréquente de décès.

Le Dr Hertzka, conscient de l'importance de ses découvertes, avait confié les documents relatifs à ses préparations à une pharmacie de la ville de Constance. Par ailleurs, il avait remis, à une autre pharmacie de Radolfzell, deux cents flacons d' « Anguilan », dans l'intention de lancer son traitement, lorsqu'un collègue, le docteur Issels, de la clinique de thérapie naturelle de Ringberg, à Baden-Baden, se vit infliger une peine de deux ans de prison ferme, en raison du décès d'un patient au cours d'un traitement biologique anti-cancéreux.

Le Dr Hertzka se montra prudent, et attendit que le Dr Issels soit remis en liberté. C'est alors qu'il commença à prescrire de l'“Anguilan“ à ses patients atteints d'un cancer. Une étude, menée à l'université de Fribourg en Brisgau, démontra la non-toxicité de sa préparation. Entretemps, les patients du Dr Herztka ressortaient les mains vides de la pharmacie; car l'apothicaire, n'ayant reçu aucune ordonnance de sa part pendant deux ans, avait tout simplement jeté les deux cents flacons d' « Anguillan »qu'il avait en sa possession. Le Dr Hertzka était au désespoir, et envisageait déjà de renoncer à ses recherches sur la médecine de Ste Hildegarde, ce dont le Ciel le préserva cependant. Le succès remporté par tous les autres remèdes était si grand, qu'il décida
de recommencer à préparer de l' « Anguillan « , après que j'eus repris son cabinet, en 1984.

Parallèlement, j'avais réussi à convaincre la société Jura de se lancer dans la production de remèdes hildegardiens. En cette même année 1984, entre le directeur de la société Jura, M. Wolfgang Gollwitzer, et le Dr Hertzka, fut conclu un contrat autorisant la fabrication de remèdes hildegardiens, dans le strict respect des recettes d'origine du Dr Hertzka.

Un droit de licence sur le chiffre d'affaires était prévu en compensation des travaux de recherche du Dr Herztka, comme complément de retraite. A sa mort, en (1997) mille neuf cent quatre-vingt-dix-sept, le droit de licence fut reversé, à la demande expresse du Dr Hertzka, à l'Amicale Hildegarde de Bingen.
La thérapie nutritionnelle : La consommation régulière de grand épeautre, comme régime de base, permet de se prémunir contre toutes les maladies auto-immunes, de prévenir et de traiter le cancer, et convient aussi dans les périodes de réadaptation fonctionnelle. Un patient atteint du cancer doit-il changer son mode de vie ? Comment doit-il s'y prendre, et à quoi doit-il faire attention ? D'une étude, menée sur une durée de quinze ans et sur les cinq continents, par la Société Américaine de Cancérologie, sur les facteurs susceptibles de déclencher la maladie, il ressort que quatre facteurs sont impliqués : Une bonne alimentation et un mode de vie sain, à (40 %) quarante pour cent chacun, la génétique et l'environnement, à seulement (10 %) dix pour cent chacun.

Par conséquent, il nous revient, à (80 %) quatre-vingts pour cent, de prévenir ou de guérir le cancer : nous en portons la responsabilité. C'est là une chance incroyable ! Il est donc toujours possible de faire quelque chose, même dans les cas les plus désespérés !

5. Composant numéro cinq : « L'électuaire au fenouil des Alpes et à la poire »

- le trésor de la thérapeutique hildegardienne : une cure permet de prévenir et de traiter presque toutes les pathologies Comme le disait déjà Hippocrate : “La mort se trouve dans l'intestin !“ Hildegarde dit de cet électuaire au fenouil des Alpes et à la poire, qu'il permet d'éviter, je cite : „la mort qui vient du côlon“. Pour Hildegarde, cet électuaire est le meilleur remède qui soit. A ses yeux, il est plus précieux que l'or :

« C'est le meilleur des électuaires. Il est plus précieux et plus utile que l'or le plus pur, car il dissipe la migraine, diminue le flegme que les poires crues provoquent dans la poitrine de l'homme, et chasse aussi toutes ses humeurs viciées (mali humori). Il purifie ainsi l'organisme, comme on nettoie un pot, en éliminant toute trace de moisissure. » Quiconque cherche une preuve sur les rapports existants entre les maladies incurables, peut la trouver ici : la migraine prend naissance dans l'intestin !

Hildegard dit de ce remède qu'il est plus précieux que l'or, car il nettoie le colon, en éliminant tout ce qui, en lui, est « moisi » ; il le purifie ainsi de ses toxines, qui peuvent déclencher de graves maladies auto-immunes. Cet « or hildegardien » a fait ses preuves chez plus de (22.000) vingt12 deux mille patients, dont il a purifié l'intestin, tout en permettant à la flore intestinale de se régénérer. Le taux de succès se situe autour de (70 – 80 %) soixante-dix, quatre-vingts pour cent.

Le côlon et la flore intestinale ne sont pas seulement la cible d'agressions psychiques ou d'une mauvaise alimentation, mais aussi des médicaments chimiques  t des poisons de l'environnement. C'est pourquoi la recherche d'un dommage éventuel du côlon, suivie de son nettoyage à l'aide de cet « or hildegardien » qu'est l'électuaire au fenouil des Alpes, et associée à une thérapie microbiologique, recourant à des bactéries symbiotiques vivantes, constitue un traitement de base pour presque toutes les maladies. Sans un intestin purifié, il n'est guère de guérison possible.

Cette indication concernant l'élimination de la moisissure, m'a amené à envisager un nettoyage du côlon ciblé sur les microorganismes, et donc sur les levures et moisissures résultant d'attaques fongiques de l'intestin. Le Dr Pohl de l'Institut Analytique de Biochimie et Microbiologie de Bad Saarow, et moi-même, avons mis au point, en ce sens, une cure spéciale de nettoyage du côlon, qui a déjà mille fois fait ses preuves. Pour la recette du mélange de poudres du précieux électuaire de Hildegarde, il faut du fenouil des Alpes, du galanga officinal, de la réglisse, et de la sarriette.

Il nous aura fallu dix ans pour identifier enfin la sarriette chez Hildegarde. Le Dr Hertzka s'était procuré un gros dictionnaire francique rhénan, afin de chercher la plante de Hildegarde parmi six cents autres candidates. Finalement, c'est un rêve qui m'a apporté la solution : je devais consulter « L'Encyclopédie familiale des Plantes Médicinales » de Maurice Mességué. Effectivement, c'est comme cela que nous avons identifié Satureja hortensis, la sarriette, comme étant la plante recommandée par Hildegarde pour soigner les intestins. Sa recette n'était efficace qu'en y incluant la fameuse plante qui nous manquait.

„Hildegard de Bingen ne devait-elle pas souffrir de migraines, pour nous avoir indiqué un remède ?“

L'allégation selon laquelle Les visions de sainte Hildegarde seraient le fait d'attaques migraineuses ou d'hallucinations complexes, est due au neurologue anglais, et auteur de best-sellers, Oliver Sacks, qui a répété cette théorie dans son livre intitulé „Migraine“, en (1970) mille neuf cent soixante-dix, ainsi que dans “L'Homme qui prenait sa femme pour un chapeau“, en (1998) mille neuf-cent quatre-vingt dix-huit. Depuis lors, sa théorie hante Internet avec (27 700) vingt-sept mille sept cents articles: Hildegard aurait vu des étoiles, et les aurait dépeintes de manière figurée. En réalité, les étoiles éteintes dont il est question dans son « Scivias », symbolisent un moment cosmique : très exactement, la chute, du haut des cieux, de Lucifer et de ses anges rebelles, qui s'éteignent, comme des étoiles, en arrivant dans l'atmosphère terrestre. Vouloir assimiler une vision à un état migraineux accompagné d'éclairs, me paraît plutôt tiré par les cheveux.

Hildegard savait très bien faire la différence entre une inspiration divine et un état pathologique. Dans son traité de médecine „Causae et Curae“ elle décrit de façon étonnante, il y a déjà huit cents ans de cela, non seulement la cause de la migraine, mais aussi son remède. La migraine serait le résultat d'un dysfonctionnement intestinal, et un mélange de fenouil des Alpes, de poires et de miel, pris en cure, son moyen curatif.

Hildegarde dit de lui qu'il est „son meilleur remède, plus précieux que l'or“ et, de fait, il a soulagé de nombreux patients souffrant d'une migraine déclarée incurable par la médecine officielle, avec un taux de succès de (70 - 80 %) soixante-dix à quatre-vingts pour cent. Si vous aviez la migraine, ne prendriez-vous pas le meilleur remède dont vous disposez ? Si des migraines sont capables de provoquer des visions, la migraine ne serait sûrement plus une maladie, mais plutôt un coup de chance ! Selon Hildegarde, les humeurs peccantes passent de l'intestin dans le sang, et parviennent au cerveau où elles déclenchent une
attaque migraineuse. La genèse des maladies auto-immunes est tout autre. Elle provient de l'attaque de nos propres défenses immunitaires (les leucotriènes, leucocytes, macrophages et lymphocytes nuls) qui s'activent, quand des bactéries intestinales, des virus, des champignons, des allergènes, ou des restes d'aliments, traversent la paroi intestinale enflammée et provoquent un « sepsis », c'est-à-dire une infection du sang. Nos propres anticorps détruisent non seulement les intrus, mais atteignent, par le sang, toutes les autres cellules non pathologiques de l'organisme, qu'elles agressent et qui peuvent s'enflammer à leur tour.

Les études, menées partout dans le monde, confirment qu'une alimentation saine liée à un mode de vie équilibré, contribuent à (80%) quatre-vingts pour cent, à conserver ou à recouvrer la santé, le reste étant d'ordre génétique et environnemental. Ces deux domaines que sont l'alimentation et le mode de vie ont une influence directe sur l'état et sur la fonction de l'estomac et de l'intestin, plus spécialement sur notre flore intestinale, dont dépend aussi notre système immunitaire : c'est elle la première ligne de défense.

Par ailleurs, la flore protège la muqueuse intestinale des inflammations et des attaques microbiennes. Si notre microbiote intestinal vient à être fragilisé par des influences externes ou psychiques, s'il est détruit ou envahi par des microorganismes pathogènes, la muqueuse risque de s'enflammer, et de devenir perméable à ces microorganismes. Ce phénomène d'hyperperméabilité de la flore intestinale s'appelle le « leaky gut syndrome » . Il s'agit d'un état très dangereux, qui est aussi la véritable cause de plus de (10 000) dix mille pathologies : les maladies auto-immunes dites incurables.

Les éléments contenus dans l'intestin, comme les bactéries, les levures, les allergènes et les restes de nourriture, se déversent alors dans le sang, où ils stimulent la production de lymphocytes auto-réactifs pathogènes. Ces anticorps s'étant multipliés dans le sang, qui ravitaille toutes les cellules, ils peuvent alors agresser ces dernières et les détruire.

Les maladies inflammatoires auto-immunes finissent souvent en « -ite » : comme la dermite, la gastrite, la colite ou l'arthrite. Celles qui touchent :

  • l'estomac et l'intestin : la gastrite, la colite
  • les articulations : l'arthrite, la polyarthrite
  • la peau et les muqueuses : la névrodermite, la bronchite
  • les organes internes : la pancréatite, la néphrite, la vasculite, la thyroïdite de Hashimoto
  • les noyaux cellulaires: le cancer et la précancérose, la leucémie
  • le domaine cardiovasculaire: l'AVC (accident vasculaire cérébral),
    l'infarctus

… pour n'en citer que quelques-unes

Le nettoyage hildegardien de l'intestin est la clé, et une percée décisive, concernant le traitement de plus de (20 000) vingt mille pathologies autoimmunes que la médecine officielle déclare, aujourd'hui encore, chroniques, c'est-à-dire incurables.

6. Composant numéro 6 : La saignée hildegardienne – Une percée dans le domaine de l'„ incurabilité“

Le Dr Hertzka a accordé une importance toute particulière à la saignée, dont il a fait la base de la thérapeutique hildegardienne. C'est ainsi qu'il a très tôt guidé ma main, afin de m'apprendre à pratiquer correctement la saignée, selon les recommandations de Ste Hildegarde. Les école d'Hippocrate et de Galien préconisaient aussi la saignée, qui a été développée de manière rigoureuse par Hildegarde. C'est un moyen, reconnu pour son efficacité, d'évacuer les humeurs viciées du corps, et de rétablir l'équilibre des humeurs dans l'organisme.

La saignée purifie la matrice extracellulaire, qui correspond à l'espace entre les cellules et les vaisseaux sanguins, où se produisent tous les processus métaboliques et où s’accumulent tous leurs résidus. L'écoulement de sang fait affluer le liquide tissulaire hors de cet espace interstitiel, améliorant ainsi le ravitaillement et l'élimination des cellules. Par ailleurs, les dépôts de protéines et de cholestérol dans les vaisseaux sanguins, - les dites plaques d'athérome -, sont éliminés, ce qui améliore de (80 %) de quatre-vingts pour cent la circulation, et ramène la tension artérielle à la normale.

A ce sujet, Hildegarde écrit dans son traité de médecine sur « Les causes et les traitements des maladies » : „Quand les veines de l'homme sont remplies de sang, il faut les purger de leurs glaires nuisibles („noxio livores“) et de l'humeur causée par la digestion („humore digestionis“), en pratiquant une incision.“ (traduction de Pierre Monat).

La saignée fait des miracles. Elle détoxifie l'organisme et réveille ses ressources intérieures : ce stimulus va agir jusqu'au sein de la moelle osseuse rouge, augmenter la production de cellules sanguines et de cellules souches. La saignée favorise particulièrement l'hématopoïèse et la sécrétion d'anticorps. Le choc de l'incision va susciter, au niveau de l'hypophyse, la sécrétion d'endorphine, dite hormone du bonheur, du fait de action similaire à celle de la morphine, et entraîner un déversement d'hormones par les glandes endocrines.

La saignée hildegardienne permet d'éliminer très vite les troubles dus à une mauvaise régulation hormonale : le syndrome prémenstruel, les troubles climatériques et ménopausiques, les troubles menstruels, et les carences hormonales en cas de désir d'enfant. L'action la plus importante de la saignée réside dans l'amélioration des propriétés d'écoulement du sang. Son action bénéfique sur le flux sanguin en fait une panacée pour différentes sortes de pathologies cardiaques. La saignée remédie à la mauvaise circulation des liquides corporels et organiques, et facilite les réactions métaboliques.

Le choc de la saignée stimule les capacités d'autoguérison du corps Pour pratiquer la saignée, on introduit dans la veine une canule par laquelle va s'écouler le sang. La quantité de sang évacué varie entre (80) quatre-vingts et (200 ml) deux cents millilitres. La saignée dure environ quinze à trente minutes. Comme lors d'un accident, l'écoulement de sang oblige le corps à faire appel à ses propres ressources, et met en place un dispositif de secours, afin de guérir. Le „phénomène de l'incision“ „ Lorsque la veine de l'homme est incisée, son sang est frappé d'une sorte de terreur subite, et ce qui sort en premier lieu, c'est du sang, puis la pourriture et la digestion sortent ensemble, („putredo et digestio sanguis“) … (traduction de Pierre Monat) CC, p. 147.

Le sang qui s'écoule mobilise non seulement la production des cellules sanguines et des cellules souches dans la moelle rouge, mais aussi la régulation de base du tissu conjonctif, la production d'hormones par les glandes endocrines, le métabolisme de la flore intestinale, le système immunitaire, les réserves de fer, ainsi que l'évacuation de ce que l'on appelle « les humeurs viciées », contenues dans le sang. Ce dernier processus comprend, en particulier, l'évacuation de l'excès d'acide biliaire. Hildegarde appelle la combinaison de l'acide biliaire et de son pigment, la bilirubine : « la bile noire », appelée aussi « atrabile », ou « mélancolie ». Elle est responsable de la genèse de presque toutes les maladies. En résumé: Il n'est pas une seule cellule qui ne soit activée et purifiée par la saignée hildegardienne, car le sang ravitaille toutes les cellules de l'organisme, en se débarrassant des cellules mortes.

7. Composant numéro sept : le bouillon de pied de veau – Une panacée de la thérapeutique hildegardienne

Parmi les aliments entièrement bénéfiques pour la santé, tels que : le grand épeautre, le fenouil, et les châtaignes, il en est un d'origine animale : le bouillon au pied de veau qui s'avère utile à tout âge. Il sert à régénérer et à guérir le corps au niveau des os et des articulations : il aide les futures-mamans pendant la grossesse, assure la bonne croissance des bébés, des enfants et des adolescents, secourt les adultes et les personnes âgées, leur évite de souffrir inutilement et de se déplacer à l'aide d'un déambulateur. „En cas d'élancements dans les membres et dans les articulations, ainsi que de douleurs dans l'estomac et les intestins, il est bon de consommer régulièrement beaucoup de bouillon de pied de veau. Cela mettra fin aux douleurs et aux élancements.“ PL 1323 B Un bon bouillon d'os, quelle que soit la manière de le préparer, avec un pied de veau ou des os de poule, est aussi bon pour la santé des malades que pour celle des bien portants. Le délicieux bouillon de poule est un remède classique en cas de coup de froid ou de grippe, c'est pourquoi on l'appelle aussi « la pénicilline juive ».

Le bouillon de pied de veau contient tout ce dont l'organisme humain a besoin pour la bonne constitution de ses tissus conjonctifs, de ses os, de ses cartilages et de ses articulations. Le bouillon de pied de veau est un excellent bouillon basique, en ce sens qu'il neutralise l'hyperacidité et supprime les inflammations. Conformément au texte hildegardien, il restaure le tube digestif en cas d'inflammation, et contient de précieux constituants, propres à conserver la santé et à éviter les maladies. Nous pouvons donc affirmer que le bouillon de pied de veau est, à juste titre, un remède universel de la médecine de Ste Hildegarde.

Les nombreuses grand-mères qui ont servi du bouillon de pied de veau à leurs petits-enfants, les ont vu grandir, rayonnants de santé, avec des os solides. Ce bouillon est, de fait, très indiqué pendant la grossesse, ainsi que pour les nourrissons ne supportant pas le lait ; après le sevrage, pour la préparation des aliments ; pendant l'enfance et l'adolescence, pour la solidification des os et des articulations ; puis, toute la vie durant, pour mieux guérir les fractures et, avec l'âge, pour combattre l'ostéoporose et les douloureuses courbatures. Voyons maintenant les propriétés de cette panacée qu'est le bouillon de pied veau.

1. Une action anti-inflammatoire et régénératrice

Le bouillon de pied de veau restaure les muqueuses gastriques et intestinales enflammées, et dissipe, comme l'écrit Hildegarde, les douleurs et inflammations : à savoir, les névralgies cervico-brachiales, les oesophagites, les colites, le syndrome de Crohn, la colopathie fonctionnelle, le leaky gut syndrome, et les hémorroïdes saignantes.

2. La disparition des douleurs en cas d'inflammation osseuse

En cas d'arthrite, de polyarthrite, d'arthrose, d'une faiblesse ou d'une inflammation du tissu conjonctif, d'une ptôse, d'une inflammation de la vessie ou de douleurs articulaires.

3. En cas de cancer, il combat la formation d'une néovascularisation (formation de nouveaux vaisseaux sanguins), ce qui empêche le ravitaillement des tumeurs.

A propos d'un inhibiteur de l'angiogénèse : ce remède anticancéreux naturel a été identifié dans une protéine du cartilage. Ce facteur anti21 angiogénique a ensuite été fabriqué artificiellement par le groupe pharmaceutique suisse Hoffmann-La Roche, qui a commercialisé ce médicament sous le nom d'« Avastin ». Ce remède anticancéreux lui a rapporté (4,5 milliards US$) quatre millions cinq cent mille milliards de dollars par an. „Avastin“ – comme c'est souvent le cas pour des principes actifs isolés – a des effets secondaires mortels, et sa mise sur le marché est très controversée aux Etats-Unis.

4. Le bouillon contribue au développement optimal des os, à la croissance des ongles, au bon état du cartilage, du tissu conjonctif. Il combat l’ostéoporose ainsi que la chute des cheveux.

5. Il combat aussi les allergies d'origine alimentaire, ainsi que la dysbactériose et les maladies gastro-intestinales.

6. Il purge et débarrasse l'organisme de toutes ses toxines nocives grâce à la glycine, un composant essentiel du collagène. Pour résumer l'efficacité du bouillon de pied de veau :

1. Tous les (24) vingt-quatre minéraux et oligo-éléments y sont présents, sous une forme parfaitement assimilable par l'organisme : le calcium, la silice, le magnésium, le sodium, le potassium, le soufre, les sels de phosphate, dans un mélange de collagène. Pour combattre l'ostéoporose, on vous prescrit généralement du calcium à forte dose et de la vitamine D synthétique. Mais on oublie le collagène : les os deviennent durs, et d'autant plus cassants. De plus, ce traitement incomplet favorise l'artériosclérose.

2. Des études cliniques ont démontré que, suite à ce traitement, en l'espace de deux ans seulement, les veines se durcissaient, cependant que les os perdaient de leur densité. (Bolland et al.: Brit. Med. Journal, 2008; 336: 262 und Asmus et al.: Nephrology Dialysis Transplantation 2005; 20: 1653). Les os se composent de minéraux qui les durciraient extrêmement, s'il n'y avait le collagène pour leur conférer de la souplesse.

3. La gélatine est issue du collagène, et renferme des glycosaminoglycanes, du sulfate de chondroïtine, de l'acide hyaluronique, ce qui la rend parfaitement assimilable par l'organisme. Par contre, les compléments alimentaires à base de gélatine sont très mal assimilés, et reviennent très cher.

4. La gélatine est du collagène qui sert à détoxifier l'organisme. La gélatine est très riche en glycine, (27%) vingt-sept pour cent, qui est le plus simple des acides aminés. La glycine permet au corps d'évacuer presque tous les résidus métaboliques. Elle les rend solubles, aussi ces résidus peuvent-ils être éliminés par la transpiration, au niveau de la peau, ou par les reins, après être passés dans la bile. La gélatine est tel un emplâtre que l'on poserait sur l'appareil gastro-intestinal, et qui guérirait la muqueuse enflammée (Illustration : bouillon de pied de veau)

8. Composant numéro huit : Les six règles d'or de la thérapeutique hildegardienne

La philosophie médicale de Ste Hildegarde tient en un schéma fort simple : Purifier – Revitaliser ! Comment nettoyer l'organisme selon Hildegarde ? Comment le revitaliser ? L'art de se soigner et l'art de vivre forment chez elle un tout qui se reflète dans ses six règles d'or :

1. Que notre nourriture soit le remède qui entretient notre vie.

2. Pour entretenir et restaurer sa santé, on aura recours aux remèdes que nous donne la nature.

3. On aura soin de jouir d'un sommeil naturel, et d'avoir assez de mouvement dans la journée.

4. On veillera à une saine alternance des périodes de travail et de repos, selon le principe bénédictin „Ora, (lege,) et labora – « Prie (lis,) et travaille“. (équilibre entre activité et créativité)

5. On purifiera son organisme des déchets par des bains, des saunas, et des méthodes de détoxication, comme la saignée, la scarification ou la moxibustion.

6. On transformera ses défauts, tant psychiques que sociaux, en actes généreux et empreints d'amour, mus par la joie spirituelle, la vitalité et la bonté envers ses semblables.

9. Composant numéro neuf : La psychothérapie hildegardienne, et ses (35) trente-cinq vices et vertus

La psychothérapie de Ste Hildegarde comprend une éthique universelle de 35 vertus, ou qualités positives qui transforment l'existence, lui donnent un sens et une valeur, et qui transforment l'être en lui conférant une vitalité et un bonheur inégalables. Aux 35 vertus ou qualités, s'opposent 35 vices, ou facteurs de risque, d'origine psycho-sociale, qui affectent notre bon équilibre physique, mental, et spirituel, et qui détruisent la vie et la santé. On peut transformer ces infirmités de l'âme par le jeûne hildegardien, et grâce à des séminaires spécialisés, en prenant conscience des facteurs susceptibles de déclencher des maladies telles qu' un cancer. A chacune des 35 forces négatives répond une vertu, qui va permettre à l'âme d'échapper à la maladie. La guérison complète de l'âme et du corps est impossible sans l'éradication des causes psychiques d'une pathologie. Or, une maladie est souvent l'occasion de changer de mode de vie, et de mener une nouvelle existence, riche et créative.

10. (Composant numéro dix) : La bile noire ou „ mélanchè“ en grec - son origine et sa signification selon Ste Hildegarde

Hildegarde décrit dans son traité de médecine „Les causes et les remèdes“, qu'après avoir mangé du fruit défendu, selon le fameux épisode de la Bible, la „mélanchè“ – la bile noire s'est formée dans l'organisme. Cette atrabile est une substance mutagène, c'est à dire susceptible de produire des mutations, et qui, non contente d'empoisonner le sang de l'homme, a également modifié son patrimoine héréditaire, du point de vue pathologique. „... quand l'homme eut transgressé le commandement de Dieu, il fut changé, dans son corps comme dans son âme. Car la pureté de son sang fut modifiée, si bien qu'au lieu de pureté, il émit l'écume de sa semence. Car si l'homme était resté dans le Paradis, il se serait maintenu dans un état immuable et parfait. Mais, après sa transgression, toutes choses se sont transformées en amertume. » (Traduction Pierre Monat, Livre II, Anthropologie, La chute d'Adam, p. 49)

La médecine de Ste Hildegarde est une „pathologie humorale“, d'où l'exigence de purifier le sang de cette substance nocive, et cause première de toutes les maladies, qu'est la bile noire, que ce soit au moyen de la saignée, de la scarification ou de la moxibustion. „Depuis le péché originel, la tristesse, le désespoir et la colère torturent l'homme comme autant de pointes acérées jusqu'à ce que la bile noire soit à nouveau évacuée. Mais sitôt qu'elle recommence à déborder, et qu'elle empoisonne le sang, l'être humain retombe dans ses passions nuisibles qui n'engendrent qu'abattement, affliction, et irritation ».

Ces trente-cinq vices ou dérèglements de l'âme, qui amènent la bile noire à déborder, sont aussi les causes psychiques de l'infarctus, des A.V.C., des cancers, des maladies rhumatismales, des hépatites et des (20.000) vingt-mille maladies auto-immunes connues à ce jour, et déclarées, pour la plupart d'entre elles chroniques, autrement dit, incurables, par la médecine officielle. La bile noire - responsable de toutes les maladies auto-immunes „Chaque fois que l'âme de l'homme ressent en elle et son corps une blessure, elle contracte le coeur, le foie et leurs veines, soulève une sorte de nuage autour du coeur, le recouvre de ce nuage, et alors l'homme est plein de tristesse. Après la tristesse surgit la colère. En effet, quand il voit, entend ou pense quelque chose qui provoque sa tristesse, le nuage de tristesse qui a envahi son coeur fait naître une vapeur chaude dans toutes ses humeurs et autour de sa bile, met sa bile en mouvement, et ainsi la colère naît de l'amertume de la bile et s'élève silencieusement. Et quand l'homme ne va pas jusqu'au bout de sa colère, mais la supporte en silence, la bile s'arrête.

Et si la colère ne s'est pas apaisée, cette vapeur, s'étendant jusqu'à la mélancolie, la dilate. Celle-ci produit alors un nuage très noir qui, gagnant la bile, en fait sortir une vapeur très amère. Puis, passant dans le cerveau grâce à cette vapeur, la bile y fait naître des humeurs contraires qui font tout de suite perdre la raison ; puis elles descendent vers le ventre, frappent ses veines et ses parties inférieures et font sombrer l'homme dans une sorte de folie. En effet, l'homme est rendu beaucoup plus fou par la colère que par n'importe quelle maladie de l'esprit. Et, bien souvent, l'homme contracte de graves maladies sous l'effet de la colère, car, lorsque des humeurs contraires sont produites par la bile et la mélancolie, elles rendent souvent l'homme malade. En effet, si l'homme était débarrassé de l'amertume de la bile et de la noirceur de la mélancolie, il serait toujours en bonne santé. » (trad. de P. Monat, in Les Causes et les remèdes des maladies, op.cit., p. 177).

Hildegarde décrit, en l’occurrence, le déferlement de la bile noire et ses suites, avec une précision quasi scientifique. La neurophysiologie confirme, aujourd'hui, que les pensées et sentiments suscitent, au niveau du cerveau, et plus exactement de l'hypothalamus, la production de substances biochimiques : neuropeptides, neurohormones et neurotransmetteurs, qui répondent à chacun de nos états d'esprit. Ces substances parviennent directement dans le sang par l'hypothalamus, et excitent, entre autres, la bile noire contenue dans le foie. L'atrabile est alors à même de déclencher des maladies auto-immunes. Dans son traité de médecine, Ste Hildegarde évoque même l'attaque des vaisseaux sanguins et leurs conséquences, comme nous le voyons en cas d'artériosclérose ou de rupture d'anévrisme : „Souvent la mélancolie jaillit chez l'homme et répand en lui une abondante vapeur qui contracte ses veines (anévrisme de l'aorte, maladies coronariennes, crise d'angine de poitrine, infarctus), son sang et sa chair (cancer, rhumatismes), jusqu'à ce qu'elle cesse de se répandre dans son corps, c'est-a-dire jusqu'à ce qu'elle cesse. Mais il arrive plus souvent que la bile se trouve tellement en excès chez un homme (hyperacidité) qu'elle se répande dans tout son corps ; et alors il ressent dans sa chair des espèces de piqûres, jusqu'à ce que l'excès de bile ait disparu.“ Trad. Pierre Monat, CC, p. 176.

La saignée hildegardienne est la meilleure méthode pour éliminer la bile noire contenue dans le sang. (Cf. point 5).

Comment j'ai fait la connaissance du Dr Herztka


1980 hatte ich Herrn Dr. Hertzka als Berater für Naturheilmittel während meiner Tätigkeit beim Pharma Unternehmen Byk Gulden, einer Firma des Quandt Konzerns, kennengelernt. Ich war beauftragt eine Naturheilmittelfirma für den Quandt Konzern zu kaufen, weil Herr Quandt der Ansicht war, daß der Naturheilkunde die Zukunft gehöre. Seine Vision sollte sich in nur 30 Jahren erfüllen. Die chemische Pharmafirma Byk Gulden existiert nicht mehr und der Quandt Konzern besitzt die aufblühende Naturheilmittelfirma Heel in Baden Baden mit steigenden Umsätzen.

Bei meinen Gesprächen mit Herrn Dr. Hertzka erzählte er mir immer wieder von einem alten Naturheilmittelverfahren aus dem 12. Jhdt. Zu der Zeit gab es nur ein kleines Taschenbuch von ihm „Mein neues Naturheilverfahren“ in dem er einige Rezepte u.a. für Abszeß, Verbrennungen, Rheuma und Durchfall beschrieb ohne auch nur einmal den Namen Hildegard zu erwähnen. Das Buch wurde später ein Bestseller mit dem neuen Namen „So heilt Gott“ –„..voilà comment DIEU guérit.“ Schließlich schenkte er mir auch ein Buch „Die Ursachen der Krankheiten und ihre Behandlungen,“ das ich mit großen Interesse studierte. Natürlich hatte ich in meiner ganzen Laufbahn als Pharmazeutischer Chemiker noch nie von einer christlichen Medizin schon gar nicht von Hildegard von Bingen gehört, obschon ich zu der Zeit zahlreiche Kongresse für Naturheilkunde in Freudenstadt und Baden Baden besucht hatte und mit Herrn Dr. Fritz Weiß, dem Nestor der deutschen Phytotherapie die „Gesellschaft für Phytotherapie“ gegründet hatte. Dr. Weiß kannte allerdings Hildegard von Bingen und schätzte bereits ihr großes Wissen über die Heilpflanzen.

Nach seinem 70. Geburtstag im Jahre 1983 suchte Dr. Hertzka vergeblich einen Nachfolger für seine Praxis. Es fand sich kein einziger Arzt, der seine Hildegard Praxis übernehmen wollte. Um haaresbreite wär die Hildegard Heilkunde wieder in der Versenkung verschwunden. Schließlich fragte er mich, ob ich seine Praxis übernehmen wollte und ich willigte spontan ein, ohne zu wissen, auf was ich mich da eingelassen hatte. Schließlich hatte ich eine sehr gut bezahlte Stabsstelle in der Pharma Industrie, war gerade 42 Jahre alt, hatte vier Kinder und gerade ein Haus gekauft. Damals mußte man eine Arzt Praxis auch noch abkaufen und eine neue Praxis einrichten, weil der Mietsvertrag gekündigt war. Später stellte ich fest, daß Dr. Hertzka nur noch zwei Patienten pro Woche behandelt hatte. Dennoch war ich und meine Frau voll davon überzeugt, daß wir es schaffen würden. Wir gaben uns drei Jahre Zeit.

Zur Eröffnung meiner Praxis veranstalteten wir herr dr. hertzka und ich, das Edelsteingeschäft mit Frau Mehl und der Dinkel Bäcker Herr Holstein in Konstanz einen Hildegard Abend im Gemeindehaus der evangelischen Kirche und berichteten über unsere Pläne bzw. Erfahrungen mit der Hildegard Medizin. Der Abend war ein voller Erfolg, es kamen 300 Leute und weitere 300 standen vor der Tür, sodaß die Veranstaltung wiederholt werden mußte. Dennoch war der Anfang sehr schwer, es kamen ein oder keine Patient in der Woche, sodaß ich meine Brot mit wissenschaftlichen Arbeiten verdienen mußte. Ich schrieb wissenschaftliche Monographien über Heilpflanzen für das deutsche Bundesgesundheitsamt in Berlin zwecks Zulassung der einzelnen Drogen. Ich wählte natürlich Hildegard Heilpflanzen und schrieb eine Monographie nach der anderen, z. B. über Odermenning, Edelkastanie, Bertram, Muskatnuß und Galgant mit Heilungserfolgen aus der Arztpraxis von Dr. Hertzka und anderen Ärzten.

Die Galgant Monographie wurde vom Bundesgesundheitsamt anerkannt als wirksam und unbedenklich, jedoch mußte ich die von Hildegard beschriebene Indikation Herzschmerz zugunsten von gastro–kardiale Beschwerden streichen, weil Hildegard die einzige Quelle für die Schmerzbeseitigung bei Angina pectoris war. Darüber war ich zunächst traurig später jedoch glücklich, hatten doch die Wissenschaftler in Berlin indirekt anerkannt, daß nur bei Hildegard und in keiner weiteren Pharmakopö der Welt die Herzwirksamkeit von Galgant beschrieben war.

10. Die Hildegard Bücher sorgten für die Popularität der Hildegard Heilkunde

Zwischenzeitlich beschäftigte ich mich mit dem Aufbau meiner Hildegard Praxis, indem ich mit Dr. Hertzka ein neues Buch über die Hildegard Ernährungslehre schrieb „Küchengeheimnisse.“ Das Buch erschien in Frankreich bei Resiac unter dem Titel „Les secrets de cuisine de sainte Hildegarde“ Zu der Zeit war kein Verlag bereit diese Buch herauszugeben, nicht einmal der katholische Herder Verlag, weil Hildegard von Bingen in Deutschland vollkommen unbekannt war. Schließlich erschien das Buch dennoch in einem esoterischen Bauer verlag in Freiburg, wo wir herzlich willkommen waren. Das Buch wurde ein großer Erfolg und seitdem publizierten wir unsere folgenden gemeinsamen Bücher immer dort:

„Die Edelsteinheilkunde der Hl. Hildegard“
„Die große Hildegard Apotheke“ und
„Le Manuel de la médecine de Ste. Hildegarde“

10. Die Vortragsreisen zur Verbreitung der Hildegard Heilkunde

Herr Dr. Hertzka wurde zu der Zeit mein guter Freund und Lehrer. Er zeigte mir den Hildegard Aderlaß, reiste mit mir durch ganz Deutschland, die Schweiz und Österreich zu Hildegard Vorträgen, begleitete uns beim Hildegard Fasten mit seinen Interpretationen der Scivisa“ und dem Buch über die „Tugenden und Laster“ Liber vitae meritorum, wobei er als Grundlage immer die lateinischen Originalausgaben von Hildegard benutzte und ins Deutsche übersetzte. Später 1900 gelang es uns sogar 20 Jahre lang jährlich in Kloster Weltenburg an der Donau dreitägige Hildegard Seminare zu veranstalten.

Mit ihm zusammen veranstalteten wir Seminare für Ärzte und Heilpraktiker in Deutschland und Österreich. Nachdem in Österreich 1976 und 1980 in der Schweiz die „Internationale Gesellschaft Hildegard von Bingen“ gegründet waren folgte 1987 auch in Deutschland die Gründung des „Förderkreises Hildegard von Bingen, Sitz Konstanz,“ mit Dr. Hertzka als Präsident, den er bis zu seinem Tod 1997 leitete. Danach habe ich die Leitung dieses Vereins übernommen, um in seinem Sinne den kostbaren Schatz der Hildegard Heilkunde in der ganzen Welt zu verbreiten.

11. Die wissenschaftliche Forschungsarbeiten zum Beweis der Wirksamkeit der Hildegard Heilkunde

Aufgrund des immer größer werdenden Interesses fanden an der Universität Hohenheim bei Stuttgart 1988 und 1991 auch zwei Dinkelsymposien statt, mit wissenschaftlichen Beiträgen u.a. über die Heilwirkung von Dinkel bei Autoaggressionskrankheiten. Dieser Förderkreis unterstützte auch die Dinkelforschung bei Herrn Prof. Wolfgang Weuffen an der Universität Greifswald, wobei im Dinkel die wirksame aktivierende Substanz Thiocyanat entdeckt wurde. Thiocyanat ist ein Wirkstoff mit wachstumsfördernden, entzündungshemmenden, immunstimulierenden, anti-allergischen Eigenschaften. Thiocyanat ist auch eine körpereigene, lebensnotwendige Substanz, die in der Infektabwehr und Immunstimulation eine große und lebensnotwendige Rolle spielt. Dadurch sind wir nun auch in der Lage, die Präventionswirkung und Heilerfolge vom Dinkel bei fast allen Krankheiten zu verstehen, so wie Hildegard schreibt:

»Dinkel ist das beste Getreidekorn, es wirkt wärmend und fettend, ist hochwertig und gelinder als alle anderen Getreidekörner. Wer Dinkel ißt, bildet gutes Fleisch. Dinkel führt zu einem rechten Blut, gibt ein aufgelockertes Gemüt und die Gabe des Frohsinns. Wie immer zubereitet Sie Dinkel essen – so oder so – als Brot oder als eine andere Speise gekocht, Dinkel ist mit einem Wort gut und leicht verdaulich.« (PL 1131 C/D)"

Dinkel als universale Basis-Diät hat sich bei folgenden Krankheiten als Heilmittel bewährt:

  • Magen-Darmleiden (Colitis ulcerosa, Morbus Crohn, diarrhée, constipation, hémorrhoïdes, diverticulose, Darmkrämpfe, Zöliakie),
  • Neurodermitis und anderen Allergien,
  • Stoffwechselkrankheiten,
  • chronisch entzündlichen Infektionen,
  • rheumatischen Erkrankungen,
  • Geschwulsterkrankungen,
  • Nervenleiden,
  • Arzneimittelschäden,
  • Nahrungsmittelallergien

ainsi que und bei Fasten- und Aufbaukuren.

Jedes Wort, das Hildegard über den Dinkel sagt, spiegelt ein pharmakologisches Prinzip wider, das wir erst heute durch die wissenschaftlichen Erkenntnisse der modernen Medizin erklären können. Unsere eigene klinische Erfahrung mit Tausenden von Patienten über einen Zeitraum vonachtzig Jahren zeigt eine achtzigprozentige Heilungsrate bei allen ernährungsbedingten Krankheiten durch die Dinkel-Diät.

Züchterisch sind die alten Dinkelsorten nie hybridisiert oder genetisch verändert worden, sodaß herr Dr. Hertzka beim Dinkelsymposium die Forscher und Züchter warnen musste: „Hände weg vom Dinkel.“

11. Die Solidarität zu Herrn Dr. Hertzka in schweren Tagen

Siebenzehn Jahre hatte ich die Gelegenheit mit Dr. Hertzka durch dick und dünn zu gehen, was nicht immer ganz leicht war, denn Dr. Hertzka war auch ein sehr Gerechtigkeits -liebender Mensch. Er legte sich mit Schwester Adelgundis Führkötter, Benediktinerin der Abtei St. Hildegard, Rüdesheim sowie mit Prof. Dr. Heinrich Schipperges, Universität Heidelberg an, die uns mitteilten, dass es aus wissenschaftlichen Gründen überhaupt keine Hildegard Heilkunde gäbe, sie sei eine Erfindung von Dr. Hertzka. Doch es kam noch schlimmer: Dr. Hertzka wurde durch die Initiative von Herrn Wiedemann, Frankfurt in einigen Zeitschriften 1987 öffentlich als Betrüger und „potentieller Mörder“ bezeichnet, weil er seine Patienten anstatt mit Chemotherapie mit Hildegard Heilmitteln behandele.

Die Verleugnungskampagne hatte das Ziel, nicht nur Herrn Dr. Hertzka zu vernichten, sondern gleichzeitig auch die gesamte Hildegard Medizin auszuschalten. Durch das beherzte Eingreifen der Priorin der Abtei St. Hildegard Sr. Cäcilia Bonn wurde das Schlimmste verhindert. Sie brachte Herrn Wiedemann zur Räson und das Komplott gegen Dr. Hertzka wurde eingestellt. Seit dieser Zeit verbindet mich eine herzliche Freundschaft mit der Abtei.

Dennoch ein Gericht in Karlsruhe stellte klar, daß aufgrund der verfassungsrechtlichen Meinungsfreiheit jedermann das Recht habe, die Hildegard Medizin als „lebensgefährlich“ zu bezeichnen. Aus dieser Schmach hat sich Herr Dr. Hertzka, der sein ganzes Leben der Entdeckung der Hildegard Heilkunde gewidmet hatte und tausenden von Patienten in oft aussichtslosen Situationen geholfen hatte, nie wieder richtig erholt. Er starb am 7. März 1997 in seinem Haus am Schiener Berg auf der Halbinsel Höri am Bodensee an den Folgen eines Bauchspeicheldrüsen Krebses.

Als ich an diesem Tag mittags über den Bodensee in Richtung seiner Heimat schaute, sah ich den hellleuchtenden Komet Haley über seinem Haus als Zeichen, dass er seine himmlische Heimreise angetreten hatte.

12. Das Hildegard Fasten beseitigt die seelisch auslösenden Krankheitsursachen und schützt die Gesundheit

Als krönenden Abschluß möchte ich ihnen noch die Hildegard Psychotherapie, die Basis der Hildegard Heilkunde vorstellen, die ebenfalls auf die Initiative von Herrn Dr. Hertzka zurückgeht.

Gleich zu Anfang unserer Zusammenarbeit 1984 organisierte ich Hildegard Fasten Seminare, weil das Fasten von Hildegard als Universalheilmittel für die Transformation von Lastern in die Tugenden vorgesehen ist. Heute fast 30 Jahre später sehe ich, im Fasten eine Hohe Schule, um nicht nur den Bauplan seiner eigenen Seele zu entdecken, sondern auch eine Quelle für 35 spirituelle Kräfte, die als Kraftspender, Mitarbeiter, Freunde, und Beschützer jeden Menschen von Gott mitgegeben wurden, um dieses Leben einzigartig wunderbar, glücklich und sinnvoll zu gestalten. Noch viel mehr , wir lernen hier die umfassendste Psycho Somatik kennen, mit der es gelingt die geistig seelischen Abwehrkräfte zu mobilisieren, um die Gesundheit zu erhalten und Krankheiten zu heilen. Werden diese Kräfte mobilisiert und bewußt gemacht können sie in kürzester Zeit das eigene Leben verändern und Körper, Seele und Geist harmonisieren.

Diese 35 Kräfte sind sowohl mit der Energie des Universums als auch mit den göttlichen Kräften verbunden. Ihre Energie ist Tag und Nacht präsent und unendlich, weil die menschliche Seele selber aus den vier Elementen und der Kraft der Dreifaltigkeit besteht. Alle Gotteskinder stehen diese Kräfte zur Verfügung, wenn sie diese Kräfte aktivieren. Aus dieser Sicht ist eine Hildegard Universität auch die Hohe Schule, um diese Heilkunst zu studieren und anzuwenden. Das sollte schon so früh wie möglich bei der Erziehung der Kinder geschehen, um sie auf das Leben vorzubereiten. Dazu möchte ich mit einer Geschichte vom Großvater und seinen Enkelkindern abschließen:

Der Großvater erzählt seinen Enkelkindern, das er sein ganzes Leben fürchterliche Kämpfe durchgestanden hat, bis er zum Sieger geworden ist nachdem er verstanden hat, was das leben ist. Zwei Wölfe kämpfen in seiner Seele. Der eine repräsentiert die materielle Gier, das Chaos, die Frustration, den Zorn und die Wut, die Gefräßigkeit, die Streitsucht, die Lüge, den Hochmut, den Neid die Maßlosigkeit die Hoffnungslosigkeit, die Ungerechtigkeit, die Schwäche, die Sucht, die Disharmonie, die Gottlosigkeit, den geiz und die Verzweiflung. Der andere Wolf repräsentiert die Liebe, die Disziplin, die Barmherzigkeit, die Geduld, die Güte, die Liebe zum Frieden, zur Wahrheit und das Glück, das rechte Maß, die Demut, die Hoffnung, den Glauben, die Gerechtigkeit, die Stärke, die Standfestigkeit, die Kunst einen neuen Anfang zu wagen, die Freiheit von der Sucht, die Harmonie, die Menschenwürde, die Gottesverehrung, das Loslassen können und die Lebensfreude.

Diese Kräfte toben in allen Menschenseelen und welcher Wolf gewinnt, fragen die Kinder? „Derjenige, antwortet der Großvater, den Du fütterst.“

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